Des avantages et des inconvénients d'avoir un blog
Des avantages... bon ben ça, c’est pas bien difficile, c’est vous. Vos visites, vos petits mots, la douce folie littéraire qui flotte au-dessus de vos blogs, vos passions, vos coups de gueule.
Côté inconvénients, j’évoquerai l’achat intempestif de carnets (ce n’est pas bon pour le pouvoir d’achat, ça !) pour y noter tous vos conseils de lecture (ça non plus, ce n’est pas compatible avec la conjoncture actuelle). Enfin je dis ça mais les carnets, j’adore ça.
Il y a aussi les multiples tentations. Plus possible de flâner dans une librairie sans tomber sur un titre dont l’un de vous a parlé. Et comme, à l’instar de Gaston Lagaffe, je résiste à tout sauf à la tentation, je vous laisse imaginer les dégâts causés par votre enthousiasme littéraire.
Et puis, je viens de découvrir un autre inconvénient : n’importe qui peut venir vous lire (ouais c'est un blog en même temps) et deviner parfois qui se cache derrière votre pseudo. Rien de bien grave puisque je ne dénonce rien de particulier par ici et que ce blog n’est en aucun cas l’étendard d’une âme justicière et rebelle que je n’assumerais pas. Au pire, j’avoue que certains livres m’ont ennuyée. Mais hier, je me suis, à mon insu, retrouvée dans une situation un peu embarrassante. J’arrive à une interview et l’objet de mes questions me demande tout de go : « Le port de l’Encreuse, c’est toi ? ». Petit silence... ai-je rougi ? je me suis sentie un peu prise au piège, bon j’ai timidement répondu « oui». Et là on me répond « merci, c’est gentil ce que tu as écrit. Je faisais quelques recherches sur ce qui a été dit sur le film et par déduction, je me suis dit qu’il ne pouvait s’agir que de toi. ». Grand moment de solitude. Parce que ce que j’y avais écrit y était personnel, que je n’avais pas forcément envisagé de le faire lire au réalisateur, en tout cas. Je m’étais posé la question et je m’étais dit « peut-être plus tard si j’ose mais certainement pas avant l’interview ». Parce que ces choses-là ne seraient jamais publiées dans le magazine pour lequel je travaille mais que j’avais besoin de les écrire. Timides justifications : «euh oui, c’est parce que ton film m’a vraiment parlé ». Fin de l’épisode. Mais un vrai malaise pour moi. Vite dissipé heureusement par la gentillesse d’Alexandre et les tonnes de rush qu’il m’a montrés. Eh oui, j’ai eu droit à un rab de « La boutique... » Et là, je me suis dit que, quand même, ce boulot avait parfois de jolis avantages.
Côté inconvénients, j’évoquerai l’achat intempestif de carnets (ce n’est pas bon pour le pouvoir d’achat, ça !) pour y noter tous vos conseils de lecture (ça non plus, ce n’est pas compatible avec la conjoncture actuelle). Enfin je dis ça mais les carnets, j’adore ça.
Il y a aussi les multiples tentations. Plus possible de flâner dans une librairie sans tomber sur un titre dont l’un de vous a parlé. Et comme, à l’instar de Gaston Lagaffe, je résiste à tout sauf à la tentation, je vous laisse imaginer les dégâts causés par votre enthousiasme littéraire.
Et puis, je viens de découvrir un autre inconvénient : n’importe qui peut venir vous lire (ouais c'est un blog en même temps) et deviner parfois qui se cache derrière votre pseudo. Rien de bien grave puisque je ne dénonce rien de particulier par ici et que ce blog n’est en aucun cas l’étendard d’une âme justicière et rebelle que je n’assumerais pas. Au pire, j’avoue que certains livres m’ont ennuyée. Mais hier, je me suis, à mon insu, retrouvée dans une situation un peu embarrassante. J’arrive à une interview et l’objet de mes questions me demande tout de go : « Le port de l’Encreuse, c’est toi ? ». Petit silence... ai-je rougi ? je me suis sentie un peu prise au piège, bon j’ai timidement répondu « oui». Et là on me répond « merci, c’est gentil ce que tu as écrit. Je faisais quelques recherches sur ce qui a été dit sur le film et par déduction, je me suis dit qu’il ne pouvait s’agir que de toi. ». Grand moment de solitude. Parce que ce que j’y avais écrit y était personnel, que je n’avais pas forcément envisagé de le faire lire au réalisateur, en tout cas. Je m’étais posé la question et je m’étais dit « peut-être plus tard si j’ose mais certainement pas avant l’interview ». Parce que ces choses-là ne seraient jamais publiées dans le magazine pour lequel je travaille mais que j’avais besoin de les écrire. Timides justifications : «euh oui, c’est parce que ton film m’a vraiment parlé ». Fin de l’épisode. Mais un vrai malaise pour moi. Vite dissipé heureusement par la gentillesse d’Alexandre et les tonnes de rush qu’il m’a montrés. Eh oui, j’ai eu droit à un rab de « La boutique... » Et là, je me suis dit que, quand même, ce boulot avait parfois de jolis avantages.