Petits bonheurs
- fouiner à la médiathèque au rayon de jeunesse et tomber sur ça :
Un beau livre plein de poésie autant dans les illustrations que dans le texte. « Frédéric Tic Tic, marchand d’allumettes, d’amulettes, de miroirs, d’alouettes, représentant en temps et en heures, colporteur de merveilles pour fêtes et anniversaires sur les chemins de terre, dans les chemins de fer » a entendu dire que c’était bientôt l’anniversaire de Mademoiselle Alys, marchande de merveilles d’un magasin extraordinaire. Mais on dit partout que son magasin renferme tant de trésors qu’il est bien difficile de choisir un cadeau à la jolie marchande. Alors Frédéric Tic Tic lui dresse un bien bel inventaire de sa « collection de collections » : un dé à découdre, un cil de la reine de Saba, une ombre trouvée au pied d’un réverbère, des graines de carrosse… Allez faire un tour dans ce magasin zinzin, c’est une petite merveille qui nous murmure en douceur des souvenirs d’enfance : ceux des contes et de l’imaginaire.
Le magasin zinzin de Frédéric Clément. Editions Albin Michel- Ipomée (2002)
Dans la vie de Lalou et de sa maman, les jours ont des couleurs. Il y a les jours noirs où maman pleure, prend des médicaments qui la font dormir, oublie de faire chauffer l’eau des pâtes et envoie Lalou dans sa chambre en hurlant. Il y a les jours rouges où maman vient chercher Lalou à l’école avec un panier plein de provisions, éclate de rire, parle aux gens dans la rue, achète des paires de chaussures. Et puis il y a les jours blancs, ceux où maman « part avec sa valise à la main. Ni noirs ni rouges, seulement blancs ; blancs de sommeil, de neige, d’hôpital, d’absence. » Un petit roman touchant sur un sujet difficile : la dépression d’une maman, la vie en dents de scie entre gaieté démesurée et coups de cafard monstrueux. Et le regard d’une petite fille qui ne peut qu’attendre les crises, les séjours à l’hôpital, les jours meilleurs en dessinant des papillons sur les boites de chaussures de sa maman, sa manière à elle d’apporter à sa vie de nouvelles couleurs.
Des jours blancs de Sylvie Deshors, illustrations de Natacha Sicaud. Editions du Rouergue, coll. ZigZag (2004)
- écouter en boucle à la maison
« Bleu pétrole », dernier album d’Alain Bashung qu’une collègue a eu la bonne idée de me faire découvrir. Merci à elle ! C’est juste beau, sensible, mélancolique et puis il y a la voix d’Alain Bashung, ah cette voix ! Et la semaine dernière, en cours de contemporain avec Diane, la remplaçante de ma prof habituelle, danser sur « Je t’ai manqué », le premier titre de cet album.
- écouter en boucle dans la voiture
« Au ras des pâquerettes » d’Alain Souchon, déniché à la médiathèque et qui ferait (presque) supporter les monstrueux embouteillages du matin. De la douceur en barre, un brin de mélancolie et un petit truc qui me scotche. C’est comme ça depuis toujours. Je ne saurais pas expliquer vraiment pourquoi : j’aime Souchon et c’est tout !
Par exemple être ailleurs
Avoir envie d'être ailleurs
Rien faire
Avoir envie de rien faire
Prendre des rues
Marcher dans des avenues
Croiser des gens
Avec des soucis d'argent
Sentir son cœur vide éperdument
Comme s'il ne pouvait plus sentir les sentiments
Et dans ces circonstances
Sur une Gibson rouge
Un vieil homme qui chante
Ça peut faire du bien
Une guitare un citoyen
(extrait de "Une guitare un citoyen" in "Au ras des pâquerettes")
- écouter Arte Radio en pianotant sur l’ordinateur: on ouvre grands les oreilles et on savoure, j'adore!
- et puis s'acheter une paire de pointes et attendre fébrilement samedi prochain pour s'y remettre! La dernière fois, c'était il y a 21 ans!!!!


Le magasin zinzin de Frédéric Clément. Editions Albin Michel- Ipomée (2002)

Des jours blancs de Sylvie Deshors, illustrations de Natacha Sicaud. Editions du Rouergue, coll. ZigZag (2004)
- écouter en boucle à la maison

- écouter en boucle dans la voiture

Par exemple être ailleurs
Avoir envie d'être ailleurs
Rien faire
Avoir envie de rien faire
Prendre des rues
Marcher dans des avenues
Croiser des gens
Avec des soucis d'argent
Sentir son cœur vide éperdument
Comme s'il ne pouvait plus sentir les sentiments
Et dans ces circonstances
Sur une Gibson rouge
Un vieil homme qui chante
Ça peut faire du bien
Une guitare un citoyen
(extrait de "Une guitare un citoyen" in "Au ras des pâquerettes")
- écouter Arte Radio en pianotant sur l’ordinateur: on ouvre grands les oreilles et on savoure, j'adore!
- et puis s'acheter une paire de pointes et attendre fébrilement samedi prochain pour s'y remettre! La dernière fois, c'était il y a 21 ans!!!!
