Bonheur, prospérité, spectacles
Tel est le slogan de la 12ème édition de Leu Tempo Festival. Spectacles de rue, théâtre, jonglage, cirque, danse : pendant cinq jours, le spectacle vivant envahit la ville de Saint-Leu. Cette année, on avait décidé d’en profiter de ce riche festival. Et on a commencé hier, sous un ciel, il faut bien l’avouer, peu clément entre rafales de vent et pluie. Mais on a vite oublié que l’on a fini la soirée trempés et grelottant.
Pour débuter les réjouissances, une étonnante et hilarante partie de tennis-jonglage sobrement intitulée Le tennis par la compagnie Le Tennis.
Puis un joli spectacle de marionnettes, Le Castelet de Josette de la Cie Garin Trousseboeuf, qui malgré quelques petites longueurs, offrait de très beaux moments de poésie et d’émotions.
Pour finir la journée, Embouteillage, une pièce vraiment originale : 20 voitures, 30 comédiens et un embouteillage créé pour l’occasion. Dans chaque voiture, un à trois comédiens et des saynètes de 3 à 15 minutes. Les spectateurs déambulent et s’installent dans les voitures au gré de leurs envies et des places disponibles. A l’intérieur ils ont droit à une saynète : des trucs angoissants, des trucs rigolos, des choses vraiment terribles qui prennent aux tripes. Chacun se fait son spectacle, à son rythme, on ne peut pas tout voir de toute façon. Une expérience étonnante et intéressante aussi bien pour le spectateur que pour les acteurs qui livrent une vraie performance (certains ont joué leur texte près de 25 fois dans la soirée !). Et puis une ambiance particulière dans les voitures (un vrai huis-clos avec le comédien tout près assis juste à côté) et à l’extérieur où les spectateurs échangent, créent des liens. J’avais vu la pièce il y a une quinzaine de jours avec des amies et j’étais sous le charme. J’y ai emmené ma Loute et mon amoureux hier qui ont adoré aussi. Et c’était encore nouveau pour moi puisque j’ai essayé de voir les scènes auxquelles je n’avais pas pu assister la dernière fois. Et même en y allant deux fois, je n’ai pas encore tout vu !
Donc je confirme que les promesses du slogan sont tenues :
Bonheur : oui, il y en a
Prospérité : sûr que l’on ressort enrichi de tout ça
Spectacles : ben là, no comment !
On y retourne vendredi et samedi… quand on aime, on ne compte pas !