Les yeux qui chantent
Cette nuit, alors que William faisait un horrible cauchemar, Grand-Ma est morte, tout doucement dans son lit. Lorsqu’un frelon le lendemain matin s’agite autour de William, il le tue rageusement au grand dam de Violette, sa petite sœur. Dans la bête, elle voit une abeille et plus qu’une abeille, Grand-Ma. Car la grand-mère un peu fantasque lui avait confié qu’une fois morte, elle reviendrait sous cette forme. Violette entreprend alors d’aller enterrer le petit corps dans la forêt. William l’accompagne et à deux, ils vont faire revivre cette grand-mère qui affirmait avoir joué de la batterie dans un groupe de rock et s’être mariée à un homme qui avait neuf fois le tour du monde en bateau. Voilà un texte doux, tout en tendresse sur la perte, le deuil et le souvenir. Il y a un joli amour entre frère et sœur là-dedans et une idée pour le moins originale de rendre hommage aux êtres chers disparus pour que jamais leur souvenir ne s’efface.
Les yeux qui chantent d’Alex Cousseau. Editions Le Rouergue, coll. DoAdo/ 2007.