Danse: Haine Terre Rieur
Une fois n’est pas coutume, je vais parler danse. J’ai vu hier soir la création toute neuve d’un jeune chorégraphe réunionnais: Haine Terre Rieur. Sa spécialité : le hip hop. Kenji enseigne aujourd’hui à Bordeaux et exerce ses talents de danseur auprès d’une compagnie parisienne (désolée, là, tout de suite, le nom m’échappe). Un très beau spectacle, une grande maîtrise technique, de belles émotions et une bien jolie scénographie. Bref que du bonheur ! Une quinzaine de dates sont programmées en métropole jusqu’en avril 2010 (eh oui, ils ont su séduire les programmateurs croisés il y a peu de temps à la Villette) alors surveillez les programmations, ça passera peut-être près de chez vous !

Loin des clichés du hip hop et du break dance, oubliez baggy, casquette et baskets. On est dans la création, une pièce qui se veut résolument « hip hop avec une écriture contemporaine » explique le jeune chorégraphe Kenji. Une danse comme une mise à nu dévoilant la solitude, le mal-être, la violence intérieure d’un jeune homme arrivé en terre inconnue, perdu entre la vie qu’il s’est choisie et celle qu’il vient d’abandonner. Perdu dans une grande ville après l’univers rassurant de son île. Un homme qui se raccroche à ses racines, aveuglé par sa haine, incapable de s’ouvrir aux autres. Une danse qui débute dans la tension, des gestes saccadés tels les spasmes de la lutte qu’il livre avec lui-même, qui friserait presque la folie. Une fois les démons apprivoisés, la danse se libère.
Sur scène, Shany Arzeux et Didier Boutana, duo impressionnant qui mêle beauté des corps et maîtrise technique pour dire les errements d’une personnalité qui se cherche, entre besoin d’être compris et crainte de se livrer. Une danse libératrice car c’est bien là que Kenji a trouvé son équilibre, son expression. « Aujourd’hui face à vous, je me confesse. Aujourd’hui, je veux sortir du rêve et danser la réalité » dit Kenji. Une réalité dont il fait une première création sensible, étonnante de force et de qualité.
Haine Terre Rieur par la compagnie Soul City
Chorégraphe : Kenji assisté par Nelson Antivilo
Interprètes : Shany Arzeux et Didier Boutana
Création lumière : Guy Camphort
Voix : Kunzo et Sopra
Crédit photo : Cindy Caraguel (merci à elle de me l'avoir prêtée!)

Loin des clichés du hip hop et du break dance, oubliez baggy, casquette et baskets. On est dans la création, une pièce qui se veut résolument « hip hop avec une écriture contemporaine » explique le jeune chorégraphe Kenji. Une danse comme une mise à nu dévoilant la solitude, le mal-être, la violence intérieure d’un jeune homme arrivé en terre inconnue, perdu entre la vie qu’il s’est choisie et celle qu’il vient d’abandonner. Perdu dans une grande ville après l’univers rassurant de son île. Un homme qui se raccroche à ses racines, aveuglé par sa haine, incapable de s’ouvrir aux autres. Une danse qui débute dans la tension, des gestes saccadés tels les spasmes de la lutte qu’il livre avec lui-même, qui friserait presque la folie. Une fois les démons apprivoisés, la danse se libère.
Sur scène, Shany Arzeux et Didier Boutana, duo impressionnant qui mêle beauté des corps et maîtrise technique pour dire les errements d’une personnalité qui se cherche, entre besoin d’être compris et crainte de se livrer. Une danse libératrice car c’est bien là que Kenji a trouvé son équilibre, son expression. « Aujourd’hui face à vous, je me confesse. Aujourd’hui, je veux sortir du rêve et danser la réalité » dit Kenji. Une réalité dont il fait une première création sensible, étonnante de force et de qualité.
Haine Terre Rieur par la compagnie Soul City
Chorégraphe : Kenji assisté par Nelson Antivilo
Interprètes : Shany Arzeux et Didier Boutana
Création lumière : Guy Camphort
Voix : Kunzo et Sopra
Crédit photo : Cindy Caraguel (merci à elle de me l'avoir prêtée!)