Vingt-quatre heures d'une femme sensible
Un soir, Madame de **** voit son amant partir avec la comtesse de B*** en calèche. Troublée, elle regagne ses appartements et entreprend d’adresser à l’élu de son cœur des lettres afin de comprendre ce qui arrive et de lui faire part des sentiments qui l’assaillent. Jalousie, sentiment de trahison, éclairs de raison, gestes dictés par la passion au risque du déshonneur: en vingt-quatre heures, la jeune femme lui adresse plus d'une quarantaine de lettres, véritables reflets de ses affres.
Il avait tout pour me plaire ce petit livre-là. Parce que le genre épistolaire m’a toujours plu; j’en aime les ellipses, le style particulier, les blancs que le lecteur doit remplir. Parce que je suis une grande fan du XIXème siècle, que j’en aime la langue et les passions. Cependant, j’avoue être restée un peu sur ma faim. Justement dosé pourtant, le livre s’arrête avant de devenir lassant mais cette fin m’a peu conquise. Je crois que je ne suis définitivement pas adepte du « happy end » et un sort plus ironique m’aurait mieux convenu... Ça reste un petit roman agréable à lire et je comprends qu’il en ait conquis plus d’une sur la blogosphère mais mon âme romantique goûte davantage les passions malheureuses. ;-)
Vingt-quatre heures d'une femme sensible de Constance de Salm. Editions Phébus (2007)
date de 1ère publication: 1824
Merci à Liliba de l'avoir fait voyager!