Rencontre avec une icône
Non, elle ne défraie pas la chronique en ces temps de rentrée littéraire. Il ne s'agit donc pas d'un auteur ni d'une chanteuse ni d'une actrice bankable mais d'une grande dame de la danse: Carolyn Carlson.
Enfant, je lisais et relisais sans relâche La passion de la danse (toujours dans ma bibliothèque d'ailleurs) et me rêvais petit rat d'Opéra, apprenant par coeur l'exemplaire de l'Onisep consacré aux métiers de la danse à la moindre heure que j'arrivais à passer au CDI du collège. Même si je dansais deux fois par semaine, petite fille, j'ai toujours su que je ne serais jamais danseuse pour de vrai. Mais les rêves n'ont pas de prix n'est-ce pas?
La danse et moi avons eu des rapports chaotiques: je pouvais danser certaines années jusqu'à quatre à cinq fois par semaine puis suivaient des périodes de grand vide. Pour autant, je n'ai jamais cessé de feuilleter les livres, de guetter les émissions télé, de lire Danser Magazine (que j'emprunte avec une régularité de métronome à la médiathèque), d'aimer des danseuses et des danseurs. Et de ressentir, en dansant, de la joie, de celle qui ne s'explique pas mais vous envahit complètement.
Alors voilà, une rencontre avec Carolyn Carlson, c'est forcément pour moi un événement! La dame est charmante, incroyablement dynamique (même après 11h de vol sans sommeil) et dégage une grâce infinie.
Il est bien rare que je joue les groupies mais comme j'avais depuis des années un petit livre de Carlson dans ma bibliothèque, j'en ai profité...
Un grand merci à Jean-Noël Enilorac, ami photographe qui m'a permis d'utiliser une des photos prises hier.
Et puisque vous êtes là, allez donc voir le monde devant l'objectif de cet homme-là: c'est ici!