A Mélie, sans mélo
La jeune Clara, 10 ans, arrive pour les vacances chez sa grand-mère Mélie. C’est la première fois que petite-fille et grand-mère vont passer autant de temps ensemble. Alors qu’elle apprend que sa santé n’est peut-être plus aussi bonne, Mélie décide de profiter de ces longues semaines pour partager avec Clara le maximum de bons moments, de créer à deux de jolis souvenirs. La miss Clara n’a pas la langue dans sa poche ! Dotée d’une maman à la recherche de l’amour, d’une grand-mère pas piquée des vers, d’un parrain loufoque et d’un amoureux transi, Clara évolue au milieu de tout ce petit monde un peu bizarre en toute simplicité.
A l’instar de son premier roman, Allumer le chat, Barbara Constantine campe une galerie de personnages hauts en couleur, pas toujours crédibles. Mais si j’avais aimé l’humour de son premier opus qui cachait des histoires pas si drôles, des vies un peu cabossées et des personnages plein de fêlures, la même recette ne m’a absolument pas charmée sur A Mélie, sans mélo. Hélas, trois fois hélas, je me suis ennuyée avec Mélie, Clara et les autres. Ni la fantaisie des personnages pas plus que celle de l’écriture n’ont réussi à me toucher, malgré la jolie histoire de Mélie et Marcel, son vieil amoureux éperdu. La langue familière, les interpellations au lecteur et les meubles qui parlent (!) ont plutôt eu tendance à m’agacer. Bref, un rendez-vous manqué !
A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine. Editions Buchet-Chastel/ 2008.
Une lecture partagée avec Anne du blog De Poche en Poche. Son billet ici!
Et un livre qui entre dans le challenge d'Antigone: Objectif PAL!