La septième vague
Après leur rendez-vous « manqué » à la fin de Quand souffle le vent du nord, Léo s’est exilé quelques mois à Boston. Mais le silence épistolaire d’Emmi ne dure pas bien longtemps et elle tente avec acharnement de reprendre contact. A son retour de Boston, Léo lui répond. Il a rencontré aux Etats-Unis une femme, Pamela, avec qui il tente de construire une relation moins tourmentée et d’oublier les années de passion épistolaire vécue avec Emmi. Mais ces deux-là ont beau jouer au chat et à la souris, ils retombent inexorablement dans l’amour qui les a tenus en haleine des mois durant.
Si Quand souffle le vent du nord m’avait plu, amusé, interpellé aussi pour diverses raisons, je dois bien avouer que le principe du « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis » délayé sur ce second opus m’a plutôt agacé. Sans la surprise de la découverte des deux protagonistes, ne reste à mes yeux qu’une histoire qui tourne en rond et s’enlise parfois pour conduire à une fin attendue.
La septième vague de Daniel Glattauer (traduit de l’allemand (Autriche) par Anne-Sophie Anglaret). Editions Grasset/ 2011.